J'ai deux pères, deux vrais pères...

Salut, Ami du blog

 

Après Halloween et la salsa des morts vivants, voici la Toussaint.

Aujourd'hui, c'est notre fête à tous puisque nous sommes déjà au paradis des gens heureux qui savons nous amuser et jouir des plaisirs que la vie nous offre au moment où elle nous les donne. Car c'est bien cela être saint : vivre pleinement sa vie, dans le respet mutuel les uns des autres mais en toute liberté et sans contrainte si ce ne sont celles que le bon sens nous impose. Et oui, malheureusement, qui veut voyager loin ménage sa monture et il faut parfois prendre certaines précautions si on ne veut pas que le paradis se transforme en enfer et que le plaisir aboutisse à d"énormes souffrances...

Crois-moi bien, ami Gay, bi ou hétéro sympa et libertin, nous sommes bien des saints au sens religieux du terme quand nous vivons à fond la vie que nous avons choisi de vivre sans nous soucier des fardeaux inutiles imposés par les 'morales' mortifères.

Réjouissons-nous de n'être pas au nombre des morts vivants qui nous entourent, de tous ces gens qui n'osent pas vivre comme ils le voudraient, prisonniers qu'ils sont de leurs contraintes, de leurs principes moraux à l'emporte pièce, de leurs 'on à toujours fait comme ça' et de leur peur du 'qu'en dira-t-on'.

Ah si les gens qui se réclament du message chrétien avait compris ce que veut dire 'les prostituées et les publicains entreront avant vous au royaume de cieux'. 

C'est sûr que nous, nous n'attendons pas le dernier jour de notre vie pour nous envoyer en l'air jusqu'au septième ciel.  C'est ça qui nous fait rayonner comme des saints. Voilà pourquoi les coincés du cul qui attendent le paradis comme les communistes attendaient le grand soir sont jaloux de nous et veulent nous empêcher de vivre notre vie.

Alors voilà, comme annoncé la semaine dernière, je prends un peu de repos et vais fêter la vie avec mon saint PetitCoeur en multipliant les saints plaisirs que dame nature ou tout autre créateur nous a offerts si généreusement.

Mon PetitCoeur, ce qui suit est spécialement pour toi...

Qui sait ? Peut-être qu'un jour, dans plusieurs années, un jeune chantera cela en français pour nous.

Traduction rapide que j'espère pas trop mauvaise, car ma connaissance de la langue de Vondel n'est pas mon fort, pas plus que celle de Shaekespeare d'ailleurs :

Nous habitons dans une maison mitoyenne avec un intérieur bien entretenu. Nous avons une vie très normale quand nous sommes tous les trois ensemble. Bas travaille pour un journal et Diederick est laborantin. J'ai été adopté bébé, à l'âge d'un an.

Je suis un enfant unique mais je ne trouve pas ça mal. Ainsi, je reçois toute l'attention et tout l'amour des deux. C'est toujours Bas qui me conduit à l'école, je joue du violon avec Diederick et nous regardons tous les trois des séries télévisées.

J'ai deux pères, deux vrais pères,
Tantôt stricts et tantôt cools mais nous sommes très bien ensembles.

J'ai deux pères, deux vrais pères,
Mais qui peuvent aussi bien être ma mère.

Quand je vais me coucher, c'est Diederick qui regarde mes devoirs tandis que Bas s'occupe du ménage et, si je suis malade, il n'y a personne qui peut mieux s'occuper de moi et avec autant d'amour que Bas et Diederick.

J'ai deux pères, deux vrais pères,
Tantôt stricts et tantôt cools mais nous sommes très bien ensembles.

J'ai deux pères, deux vrais pères,
Mais qui peuvent aussi bien être ma mère.

Parfois à l'école, les copains me taquinent du fait que mes parents sont homos. Ils trouvent ça bizarre alors je hausse les épaules. C'est sûr que ce n'est pas comme ça ailleurs mais je suis leur fils et pour moi, c'est très naturel.

J'ai deux pères, deux vrais pères,
Tantôt stricts et tantôt cools mais nous sommes très bien ensembles.

J'ai deux pères, deux vrais pères,
Mais qui peuvent aussi bien être ma mère.

Les Kazaks poursuivent leurs aventures...

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A la prochaine