Vendredi 29 septembre 5 29 /09 /Sep 03:36

Salut, ami des plaisirs Gays

Excuse-moi si je prends parfois du retard à publier les articles quotidiens, mais je suis très occupés pour le moment : les cours, la campagne pour les érections communales dans laquelle j'ai accepté de m'investir un peu, et aussi quelques problèmes qu'il a fallu régler avec mon PetitCoeur. Comme je te l'avais dit en début de mois, il n'allait pas trop bien et je craignais le pire ; on n'en est pas passé très loin, mais finalement, quand il a une idée dans la tête, il ne l'a pas dans le cul, comme on dit chez moi, il a fini par obtenir ce qu'il voulait. Il faut dire qu'il n'a pas lésiné sur les moyens et qu'il nous a foutu une frayeur telle que sa mère a fini par céder. Bref, le voilà inscrit dans une école près de chez moi. J'espère qu'avec ça, il va arrêter définitivement ses conneries.

Enfin, ce blog n'étant pas fait pour épancher mes états d'âme, je te propose de suite la petite histoire du jour, trouvée sur le site "textes gais" dont je t'ai déjà parlé.

Fin septembre. L'été résiste encore dans cette partie du sud-ouest, même si la fraîcheur automnale du soir se fasse déjà sentir. Je marche seul dans cette forêt bordant l'océan, la peau encore remplie de soleil et les poumons de l'odeur de la sève de pin qui parfume l'atmosphère.
Un bruit de pas étouffés par le sable me fait tourner la tête. Là, au travers d'une lucarne naturelle créée par la végétation, un jeune homme imberbe à la peau laiteuse passe doucement, traînant une serviette de plage derrière lui. Quelques mètres à peine et il s'arrête, pose sa serviette sur le sable blanc, contre une petite dune baignée de soleil. Il s'allonge sur le ventre et s'immobilise totalement, juste vêtu d'une paire de lunettes de soleil.
Je m'arrête moi aussi et reste à contempler ce corps nu, contrastant avec les peaux couleur de miel ou de pain d'épice rencontrées habituellement sur les plages.
Quelques minutes s'écoulent avant qu'un autre personnage entre en scène, nu lui aussi, un homme qui doit avoir dépassé l'âge de la retraite, le ventre bedonnant et la couronne de cheveux gris de rigueur. Il passe près du jeune homme qui ne bronche toujours pas, tourne autour, puis pose sa serviette à côté. Le jeune relève alors la tête, et commence à se tortiller lascivement sur son drap de bain. Il n'en faut pas plus au plus vieux pour l'inciter à caresser le dos du bel allongé.
Mon sentiment est alors partagé : une certaine fascination pour le spectacle qui se déroule sous mes yeux, et une certaine gêne de voir ce garçon sous les mains d'un homme qui pourrait être son grand-père. Mais la scène se poursuit, et je suis admiratif en voyant que ces attouchements n'ont presque rien de sexuel, plutôt un grand moment de tendresse entre un homme et un petit animal confiant. Il lui caresse doucement le dos, les fesses, descend jusqu'aux chevilles et remonte, et bien que le jeune homme fasse en sorte de se positionner habilement pour lui présenter toutes les parties intimes de son anatomie, les gestes sont lents et sensuels, vraiment pour donner du plaisir. D'ailleurs, le vieux ne bande pas, et le jeune à moitié.
Le contraste est saisissant quand un deuxième retraité arrive, habillé celui-ci. Il se plante devant le jeune homme, sort immédiatement son sexe turgescent, s'emmêle en voulant défaire sa ceinture, entourant une taille imposante, et entame une séance de masturbation furieuse dès le pantalon à terre. Mais le couple en place continue comme si de rien n'était, le jeune ondulant sous les caresses expertes du plus vieux, mais sans rendre la pareille à son partenaire. Le nouvel arrivé, pensant sans doute pouvoir profiter de l'aubaine, se met lui aussi à toucher le jeune, mais les réactions ne sont plus du tout les mêmes. Des attouchements brusques, sans passion, trop ciblés sur le sexe et la raie des fesses, l'homme des bois s'excite en même temps sur ses propres attributs. Mais il n'obtient en retour que l'arrêt des jeux du duo, et l'immobilisation du jeune homme. Il comprend vite, il se rajuste fébrilement, et repart d'un pas rapide, frustré.
Pendant tout ce temps, je suis resté cloué à la même place, comme devant l'écran d'une salle de cinéma, les mains dans les poches de mon jean's, sac à dos sur l'épaule. Et ce n'est qu'un léger bruit sur ma gauche qui attire mon attention. Un homme d'une quarantaine d'année, habillé lui aussi, est venu s'installer silencieusement à une dizaine de mètres de moi sans que je m'en aperçoive. Le sexe dressé hors du pantalon, il regarde la scène en s'astiquant vigoureusement le membre, en jetant de temps en temps des regards inquiets dans ma direction. Je souris intérieurement mais je ne bronche pas. Ses efforts ne durent pas longtemps et il disparaît très vite, et je ne sais pas si il est arrivé à jouir ou si c'est le malaise dû à un autre spectateur qui le fait détaler aussi rapidement...
Il faut dire que le coin est de moins en moins désert, malgré le soleil qui descend à l'horizon. Un petit mec nous a rejoint, à ma droite cette fois, à égale distance du précédent. Beaucoup plus décontracté, un look rasé-banlieue, il reste lui aussi à regarder le couple, les mains dans les poches. Et les mouvements visibles de l'avant de son jogging me laissent à penser qu'il ne reste pas insensible au tableau... De temps à autres, il me regarde aussi, et sans doute mis en confiance par mon stoïcisme, il sort son sexe au bout de quelques minutes, et se met à se caresser doucement, à l'unisson du couple qui semble vivre dans une bulle.
Et pour la première fois depuis mon arrivée, je sens que mon émotion descend de mon cerveau pour créer une tension grandissante au niveau de mon slip. Une sensation d'harmonie m'envahit, entre ces acteurs en plein air, mon petit voyeur souriant maintenant qui se masse tendrement le paquet et moi.
Mais je reste là, la bouche sèche, le coeur qui s'emballe, n'osant bouger de peur que le charme de ce moment ne s'arrête brusquement. Les derniers rayons de soleil me réchauffent le corps, et je profite de cet instant magique où le temps semble s'être figé.
Et je repars comme je suis venu, sans me retourner, jusqu'à la voiture qui me ramènera à mon quotidien, des étoiles dans la tête. Dommage pour le petit mec qui m'a accompagné dans mon trip, j'ai certainement raté quelque chose, mais il est des instants trop magiques pour retourner sur terre tout de suite.....

J'espère que cette histoire t'a mis en forme et que tu as le bâton en main pour mater la suite de la vidéo proposée par Interlacciati Italia.

Clique et mate

N'oublie pas de déposer ton bon jus chaud dans le pot commun du Spermathon ou simplement de laisser un petit message amical à l'attention des autres visiteurs qui viennent s'amuser ici en même temps que toi.

Bonne journée, bonne soirée ou bonne nuit... 

Par Pip Moustache - Publié dans : Histoires
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