Samedi 16 septembre 6 16 /09 /Sep 06:01

Salut, ami visiteur du blog

Tout de suite et sans blabla inutile, je te propose l'histoire du jour. J'espère qu'elle te plaira.

Jamais je ne me serais douté un seul instant que ce superbe mec, digne des premières pages de GQ ou de n’importe quel autre magazine de mode internationale, aurait pu démontrer le moindre intérêt pour quelqu’un comme moi. Pas que je sois moche ou inintéressant… mais disons que son style aristocrate et son look d’enfer n’ont rien à voir avec mon allure désinvolte, négligée, un peu ado sur les bords. Faut dire que je ne suis pas un adepte du rasoir et des coupes de cheveux. Je me promène souvent avec une barbe de trois ou quatre jours et mes cheveux doivent attendre plusieurs mois avant de subir une coupe. Ma profession me permet de me laisser aller à mes goûts et à mes fantasmes en matière de look et de tenue vestimentaire : pourquoi n’en profiterais-je pas?

Je dois admettre que j’ai de superbes cheveux châtains qui poussent facilement, vite et en abondance, et qui me descendent sur les épaules dans un style plutôt incertain. Lorsque je suis entré dans ce wagon de métro, à la Station centrale, je débarquais à peine de l’autobus qui me ramenait de Québec. Je venais pour quelques heures dans la grande ville, afin de rencontrer des clients et régler quelques affaires. J’avais préféré le bus à ma voiture, parce que je n’avais pas vraiment à me déplacer beaucoup et que cela me permettait de travailler certains dossiers pendant le trajet.

À 8h45, le matin, dans le métro de Montréal, on voit plutôt des gens à la mine basse, au regard hagard, aux yeux mi-clos ou mi-ouverts, aux épaules voûtées… Mais dès que je l’ai aperçu, lui, je me suis dit : "Il vient certainement d’une autre planète". Il était debout, adossé à la porte séparant les deux wagons, et dès mon entrée, nos yeux se sont croisés. J’ai senti un courant électrique me traverser de part en part. "Faut toujours que ça m’arrive quand je suis pressé ou occupé" me suis-je dit à moi-même, me disant du même coup que je me faisais peut-être des idées pour rien. Comment un gars aussi extraordinaire, aussi parfait, pouvait-il avoir le moindre intérêt pour un "nobody" comme moi ?

Mes yeux sont restés accrochés aux siens pendant deux ou trois longues secondes (comme le temps semble interminable dans de telles occasions), puis j’ai essayé de décrocher, cherchant autre chose pour attirer mon attention et ne pas attirer celle des autres passagers. Mais à peine quelques secondes plus tard, je sentais une force supérieure me contraindre à ramener mes yeux vers lui. Ce petit manège a duré pendant une dizaine de minutes. Les stations défilaient, j’avais perdu tout sens de la réalité, du temps et de l’espace. Je ne savais plus où j’étais ni où j’allais. Station ATWATER. Mon Dieu, j’aurais dû descendre deux stations plus tôt… À chaque fois que nous croisions nos regards, je voyais dans son visage le rayonnement d’un être équilibré, chaleureux, intelligent.

Les portes du wagon s’ouvrent et là, un bref instant, il me fait un léger signe de la tête qui signifiait : "Voilà ta chance : tu me suis ou bien tu perds tout!" Je me précipitai hors du wagon, sur ses pas, le suivant dans les escaliers et les couloirs jusqu’à l’extérieur. Pendant ce périple, il ne s’est pas arrêté ni retourné une seule fois. Il savait que je le suivais. Je n’osais pas lui parler ou lui demander quoi que ce soit. J’avais l’impression d’être un " zombie " qui marchait, tel un robot, vers un nulle part intriguant. Vu de l’arrière, il était tout aussi attirant. Il devait bien mesurer 1m95. Ses épaules étaient larges et sa taille mince, ce qui créait une forme en "V" des plus excitantes. Malgré ses vêtements amples et son veston de belle coupe, on devinait des muscles fermes et proéminents dans son dos, sur ses cuisses et sur ses avant-bras. Son cou était large et son thorax semblait présenter des pectoraux développés juste à point. En fait, si j’avais eu à décrire la perfection du corps mâle à ce moment précis, c’est probablement lui que j’aurais montré du doigt.

Plus nous avancions, plus je me demandais ce que j’étais en train de faire. Je suivais un inconnu vers un lieu encore plus inconnu et pour des raisons, quant à moi, toujours aussi vagues et inquiétantes. Et s’il s’agissait d’un de ces gangsters italiens d’une famille réputée (il avait décidément un look italien très prononcé…) Dans quel guet-apens allais-je me ramasser ? Et puis les clients qui m’attendaient, ces rendez-vous programmés aux 30 minutes toute la journée. Comment allais-je pouvoir expliquer mon retard ?

Nous atteignîmes enfin l’extérieur. Il traversa la rue, vers le sud, et se dirigea toujours sans se retourner vers un groupe d’édifices, rue de Sherbrooke Ouest, pour enfin s’engager dans une de ces tours d’appartements de grand chic. Lorsque j’arrivai devant la porte d’entrée du vestibule, il retenait la porte intérieure pour que je puisse poursuivre mon aventure à ses trousses. Son sourire était toujours aussi renversant !

Devant l’ascenseur, il se tenait droit, fixant la porte métallique. Lorsqu’elle s’ouvrit, il pénétra sans m’inviter à le suivre, mais je le fis tout de même, me disant que si j’étais venu jusqu’ici, ce n’était certainement pas pour rebrousser chemin maintenant. J’avais trop l’impression que quelque chose de merveilleux était sur le point de se produire. En même temps, l’inquiétude me torturait et me rendait dingue. Une vingtaine d’étages plus haut, je pense, la porte s’ouvrit à nouveau et il m’emmena à sa suite dans un couloir où on comptait à peine six ou sept portes. Il devait s’agir de grands appartements. Il mit la clef électronique dans la porte et là, il se retourna vers moi et me dit : "Pour avoir eu le courage de te rendre jusqu’au bout, tu vas avoir droit au traitement de faveur. Tu es tout à fait mon genre et j’ai vraiment envie de tripper avec toi. Mais tu dois me consacrer au moins tout le reste de la journée, sinon ce n’est pas la peine ; j’aime mieux te le dire maintenant pour ne pas que tu sois déçu par la suite. Es-tu d’accord ?" Je n’avais pas beaucoup de temps pour réfléchir ou pour me poser des questions embarrassantes. Je lui répondis vivement : "Si tu m’accordes 15 minutes dès maintenant pour me laisser faire quelques appels, je pourrai combler tes désirs. Je suis tout à fait bouleversé en ce moment et j’ignore ce qui m’attend. Mais je te fais confiance pour la suite. Ce qui m’arrive ne peut pas être un rêve parce que je suis trop éveillé pour rêver !" Il éclata d’un grand rire. J’en fis autant, mais plus gêné. Il s’approcha de moi, plaça ses mains fines et longues sur mes épaules, m’attira vers lui, tout en me fixant de son regard brûlant, puis avala ma bouche et ma langue sans que j’aie eu le temps de me rendre compte de quoi que ce soit. C’était torride, génial, féerique. Les étoiles se mirent à tourner autour de ma tête.

Nous n’avions pas encore pénétré dans l’appartement. Il me prit alors par la main et m’entraîna à l’intérieur. Vision splendide ! Endroit merveilleux ! Tout inspirait le bon goût, l’ordre, la simplicité mais, aussi, le luxe et la qualité. Les couleurs, l’ameublement, les moquettes, les tableaux, les luminaires, tout donnait l’impression d’un environnement choyé. J’étais transporté.

Comment avais-je pu me retrouver ainsi dans l’appartement du plus superbe mec au monde (du moins c’est ce dont j’étais convaincu) sans que je n’aie pu rien faire pour contrôler la situation ou agir de façon rationnelle ? Mais pour l’instant, ce qui pressait, c’était de régler mes affaires de rendez-vous pour retrouver ma liberté d’esprit et ma liberté physique. En un temps record, je réussis à reporter tous mes rendez-vous au lendemain, grâce à l’aide d’une collaboratrice bien intentionnée à mon bureau de Montréal.

Sortant du bureau bien équipé où il m’avait mené pour que je puisse faire mes appels, je revins dans la grande pièce principale qui servait à la fois de salon et de salle à manger. Elle devait bien avoir quarante pieds de long sur au moins vingt pieds de large. L’une des extrémités présentait une grande vitrine qui s’ouvrait sur une terrasse extérieure pleine de fleurs et de plantes vertes. Un autre mur présentait des fenêtres panoramiques où l’étendue de la ville s’offrait sans effort, presque à l’infini.

J’étais là, debout, contemplant ce décor de rêve, lorsque j’entendis ses pas revenant de la cuisine. Il se posta derrière moi, sans bouger, sans parler. Un de ses bras passa par-dessus mon épaule et me proposa un verre de champagne pétillant. Je ne m’attendais certainement pas à ça. Je le pris et, en me retournant légèrement, je fis un geste pour porter un toast contre son verre. Mais ce que je vis alors me coupa le souffle. Il avait retiré ses vêtements de tout à l’heure et avait revêtu un short de soie blanche et un peignoir du même tissu, de style japonais, qui s’ouvrait sur son torse musclé et imberbe. Ses cuisses puissantes tiraient le tissu du short et donnaient l’impression de vouloir le déchirer. Les manches courtes mais amples du peignoir laissaient deviner des biceps de bonne dimension. J’étais transporté ! Nos bouches se rencontrèrent à nouveau. Et c’est à partir de ce moment que tout s’est bousculé, que tout a chaviré et que les événements se sont précipités à une vitesse folle, sans que je n’aie vraiment la possibilité de réagir à quoi que ce soit d’autre que ce qui se présentait à moi au moment même où cela se passait.

L’instant d’après, je vis apparaître dans le couloir une ombre qui se profilait sur un fond sombre. Mais j’eus à peine le temps de me rendre compte que ce qui s’avançait vers moi, c’était ni plus ni moins que le double de mon prince charmant. Son jumeau. Vêtu de la même façon, présentant les mêmes traits, les mêmes cheveux, le même sourire, la copie parfaite quoi ! Sculpté au ciseau, plus précis que ce que le virtuose Michelange aurait pu imaginer dans ses périodes les plus lucides.


Et là, devant ma stupéfaction, les deux frères se mirent à rigoler. Ils se lancèrent ensuite dans un baiser torride et moi, sidéré, j’étais là à les regarder, ne sachant comment réagir, hésitant à faire quoi que ce soit, ne pouvant même pas bouger tellement ma stupeur était grande. Je commençais toutefois à sentir mon sexe prendre de plus en plus d’espace dans mon pantalon. Toute cette mise en scène m’excitait au plus haut point. Ils se rendirent compte de mon excitation et ils entreprirent alors de m’entraîner dans une pièce au fond du couloir, me transportant tous les deux sur un siège résultant d’un judicieux croisement de leurs bras forts et musclés. Lorsqu’ils me déposèrent sur l’immense lit rond occupant le centre de cette grande pièce où se trouvait aussi un bain tourbillon encavé dans une espèce d’alcôve en miroirs, j’étais dans tous mes états. Ils se jetèrent tous les deux sur moi et se mirent à me dévêtir lentement, langoureusement, conjuguant leurs gestes comme dans un numéro synchronisé répété cent fois. Chaque pièce de vêtement enlevée donnait suite à une série de caresses tendres et enivrantes. Chaque mouvement de leur part me faisait l’effet d’un ballet électrisant dont j’étais à la fois le décor et la danseuse étoile !

Puis, une fois retirée la dernière pièce, mon caleçon devenu trop étroit et duquel est apparu un membre totalement bandé, prêt à exploser, prêt à toutes les fantaisies pour satisfaire ces deux bêtes de sexe, ils me prirent à nouveau dans leurs bras herculéens et ils me déposèrent doucement dans le bain dont l’eau chaude eu pour effet de calmer mes esprits, mais pas mes ardeurs. Ils prirent ensuite place à mes côtés et nous nous sommes lancés dans une série de caresses, de baisers, d’enchevêtrement de membres et de pirouettes toutes plus audacieuses les unes que les autres… Leurs corps aux formes superbes et leurs sexes presque géants m’étaient livrés en pâture et moi, je ne me faisais pas prier pour en déguster et en toucher chaque parcelle. Je ne savais plus par quel bout les prendre tellement mon désir et ma fougue étaient grands.

J’ignorais quelle heure il était, combien de temps s’était passé depuis mon arrivée, je n’avais plus du tout la notion du temps, ni celle du bien et du mal, du chaud et du froid, du peu et du beaucoup. Je me laissais aller sans retenue dans cette débauche de mains, de langues, de pieds et de sexes fouineurs. Je m’abandonnais totalement à leurs talents de baiseurs et à leurs caprices de tortionnaires du bonheur. Je n’avais d’envie et de goût que pour leur rendre autant que faire se pouvait la générosité de leur sexualité débordante. Lorsque je pus enfin prendre en bouche, en même temps, leurs deux sexes qui pointaient vers le ciel, dans un élan de générosité et de partage, je fus alors pris d’un vertige encore jamais connu, d’une extase inégalée jusque-là ! Ma langue parcourait sans cesse ces deux longues tiges si magnifiques, si désirables, au bout desquelles un gland rosé à la forme parfaite (comme le reste) se dessinait. Puis, dans un élan final, je descendis lentement ces deux chapeaux gonflés à bloc vers le fond de ma gorge expérimentée, laissant glisser du même coup les deux tiges, lentement mais sûrement, jusqu’à ce que mes lèvres touchent les poils pubiens de ces deux éphèbes extraordinairement désirables.

Leurs yeux ouverts regardaient en ma direction, et en levant les miens vers eux, je crus y voir un sentiment de désir profond et de satisfaction totale. Nous avons poursuivi nos ébats amoureux pendant encore de longues heures, nous arrêtant à l’occasion, sans mot dire, juste pour échanger, nous prodiguer de légères caresses, nous retrouver à nouveau dans le bain, nous élancer enfin dans une double enfilade, alors que je me retrouvais avec l’un des deux en moi et moi dans le deuxième, nos corps et nos sexes unis dans un concert de lamentations et de soupirs dont les notes et les mots provenaient d’un ailleurs inconnu. Nous avons finalement exposé de plaisir, nos semences se répandant simultanément sur nos corps respectifs en sueur et nos cris se réunissant dans un allegro final sans précédent.

Comme ils étaient beaux tous les deux! Comme ils me comblaient de leur présence, de leur chaleur, de leur générosité, de leur mystère. Puis, après coup, sans que je puisse contrôler mes mouvements et mes esprits, je sombrai dans un profond sommeil. J’y ai vu des anges nus, ressemblant étrangement à mes deux amants. Ils volaient autour de moi et me protégeaient des intrusions de l’environnement hostile. Ils souriaient sans cesse. Quel beau spectacle apaisant !

Puis, je me réveillai. Il faisait noir. Une faible lueur provenait du fond du bain tourbillon. J’eus du mal à me remémorer, pour les premières secondes, ce qui s’était passé. J’ignorais où je me trouvais. J’étais seul. Je n’entendais rien bouger. On m’avait remis mes vêtements. Sans que je m’en rende compte. J’avais peur… mais de quoi au juste ? Je l’ignorais. Je me relevai doucement, ma tête tournait un peu, de l’ivresse de plaisir extrême dont les effluves duraient encore. Je marchai vers la pièce principale. Personne ! Seule une douce musique envahissait l’atmosphère. Le soleil se couchait derrière la montagne. Le spectacle était magnifique. Je vis alors sur la table, une feuille de papier sur laquelle quelques mots étaient inscrits. J’y lus : "Vivement, le plaisir. De regrets, nulle trace. De souvenirs, plein. Pour la suite : désolé… Ni vu, nu connu!" On avait ajouté, comme signature, deux initiales : "M & M . Comme les bonbons"

Je compris alors qu’il ne me restait qu’à partir, sans chercher à comprendre, sans attendre la suite, sans me retourner pour vérifier si quelque chose allait se poursuivre… C’était la seule façon de prolonger cette aventure incomparable, ce rêve absolument divin. Pourvu que ce n’en soit pas un !

Vidéo du jour

Petit bonus pour le plaisir

Seul, à 2 ou à 3, passe un très bon week-end.

Par Pip Moustache - Publié dans : Histoires
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