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Mardi 12 septembre 2 12 /09 /Sep 23:15

 Salut, ami du sexe

Un fidèle ami du blog m'a envoyé par mail un message que je j'ai beaucoup de plaisir à publier sur le blog. Ca concerne la branle avec du gel lubrifiant, que ce soit seul ou avec quelqu'un. C'est vraiment très instructif. L'article étant assez long, je te le propose en deux parties. Pour aujourd'hui, c'est la partie du message concernant la branle individuelle. Je te laisse découvrir comment il s'y prend.

La branle lubrifiée

D’abord tout seul, c’est presque devenu un rituel.
Je pense d’ailleurs que pour beaucoup de mecs la branle est un rituel, et ça m’excite beaucoup d’y penser : quand je rencontre B ou J, ou encore JL ou P, je brûle de leur poser la question « comment tu fais pour te branler ? » … mais autant pour en savoir un peu sur leur « technique » que sur le cadre dans lequel il le font.
Pour moi, je me prépare d’abord calmement en me branlant à sec, en matant confortablement un porno orienté branle, suce et orgasme, surtout avec des mecs qui ne restent pas discrets pendant leur branle : je ne veux pas parler des mecs qui couinent comme des acteurs, mais je parle des amateurs des sites américains comme Sean Cody, Corbin Fisher ou Mike Hancock, qui sont tout simplement nature et libérés devant les caméras, en les oubliant complètement. En fait il y a deux parties : d’abord sans me désaper, pour me « chauffer » en restant habillé (c’est comme l’apéritif), puis en me mettant en slip et en me caressant dedans, pour bander doucement, puis en sortant ma queue sans me désaper complètement. C’est le début du « hors d’œuvre »
Au bout de 10-15 minutes de « préchauffe » (comme les imprimantes laser couleur …) je commence à mouiller et je m’astique gentiment le frein et les bords antérieurs du gland avec la mouille. Là je rentre dans le premier plat (le primo piatto des italiens), et je suis déjà un cran au-dessus en matière de plaisir par rapport à la branle à sec. Quand je vois au bout de 10-15 minutes que je ne produis plus assez de mouille pour maintenir le plaisir, je mets du gel pour passer aux étapes suivantes. Et à partir de là tous les mouvements sont avec du gel lubrifiant.
Je me prends les couilles avec la main gauche pour bien les tirer vers le bas, sans trop les triturer mais juste assez pour maintenir la queue complètement décalottée, comme si j’étais circoncis, et je prends ma queue à pleine main avec la main droite. Là j’astique toute la queue bien lubrifiée avec le gel et la mouille, et pour faire monter le plaisir on peut utiliser plein de façons de tenir la queue, et il faut changer de position pour déguster les différentes « saveurs » du plaisir. Surtout il ne faut pas rester trop longtemps avec le même mouvement, car en s’habituant à un plaisir donné il y a le risque de passer trop rapidement au cran supérieur et de passer son temps à se retenir de jouir. Là on est arrivé au plat principal (le secondo piatto des italiens), mais c’est vraiment un plat de résistance qui peut durer longtemps. Personnellement je mets en pratique 5 positions de main, pour obtenir 5 plaisirs différents. Je sais qu’il y en a d’autres, mais je me contente de ces cinq là.

Première position, de « référence » : la main gauche tirant les couilles, comme pour presque toutes les positions, la main droite prend la queue à pleine main et pistonne la queue, en marquant en même temps qu’un mouvement de va-et-vient un mouvement de spirale, pour que la palme qui unit le pouce et l’index passe sur le frein et les joues du gland en montant vers le bout de la queue alors que c’est plutôt l’index qui passe au même endroit quand la main descend : ça a l’air compliqué mais le mouvement est en fait très naturel. En serrant plus ou moins la main on peut bien contrôler son niveau de plaisir, et naviguer dans la zone où on ne risque pas de partir vers l’orgasme.

Deuxième position, un peu l’« opposée », à utiliser en alternative, mais qui pour beaucoup de mecs crée le risque d’un départ rapide vers la case éjac. Sans bouger la main gauche toujours sur les couilles, il s’agit simplement de retourner la main droite en prenant la queue par le côté gauche, en calant le frein et le devant du gland dans la paume de la main et avec les doigts sur la tige, la main un peu dans le prolongement de la queue. C’est proche de la position naturelle de la main sur la queue d’un mec quand on est devant lui. En restant la queue bien décalottée, en faisant un mouvement tournant, ça crée vraiment un effet puissant sur la queue qui est comme prise dans le creux de la main, un peu comme si elle était dans une bouche ou dans un cul ou un sexe de femme. Le mouvement de la main est à la fois tournant et pistonnant, et on peut serrer indépendamment les doigts sur la tige et la paume sur le gland. En général ça fait vraiment mouiller et on monte très (trop) rapidement les étages du plaisir.

Troisième position, ça se complique un peu pour expliquer. En gardant toujours la main gauche sur les couilles, la main droite bien lubrifiée revient sur le côté naturel, c’est-à-dire à droite, mais au lieu de prendre la queue à pleine main, il faut former comme une pince avec les doigts : d’abord on forme un anneau avec le pouce et l’index et on le positionne assez serré sur le creux situé sous le gland, en le coinçant dans ce creux (ça ne marche pas bien pour les mecs qui n’ont pas de gland proéminent), puis on vient poser les 3ème et 4ème doigts de la main à côté de l’index, puis le 5ème doigt (le petit doigt) sous la queue, à côté du pouce. Ca fait comme une pince qui prend la queue, sous le gland. Et là en serrant bien, sans passer sur le gland, il faut branler assez vite, presque faire vibrer la queue en petits mouvements, comme si la main voulait déboucher le bouchon que forme le gland. L’index est placé idéalement pour frotter le frein, mais le fait de ne pas passer sur la gland crée un plaisir très différent, situé dans le milieu de la queue, et « énerve » le gland. Il faut rester à faire ce mouvement pendant un bon moment et à un moment donné, en attendant suffisamment, on repasse sur le gland qui normalement s’est recouvert de mouille tellement ce mouvement excite la queue. Et là on ressent une sorte un choc de plaisir quand la main revient sur le gland, et il faut faire attention pour déguster ce plaisir sans partir à l’éjac. Après s’être calmé on peut reprendre le mouvement pince – vibration sur la tige, pour reprendre le cycle.

Quatrième position, qu’on ne trouve bien que si on est arrivé à faire le 3ème mouvement et aussi dans la situation précise, qui est de repartir après une pause de branle, si on a un peu débandé, car ce mouvement sur une queue qui se durcit est vraiment délicieux. On reparle de la palme située entre le pouce et l’index. En fait il s’agit, tout en continuant de tirer les couilles avec la main gauche, de sauter l’étape vibration de la troisième position, et de positionner la main directement en pince (3 doigts sur la queue et 2 doigts, le pouce et le petit doigt, sous la queue) mais avec la palme sur le bord du gland et le frein. Et là en fait c’est comme si on a un très gros crayon dans la main, et il faut astiquer juste ce qu’il faut, le gland et le début de la tige, avec les doigts situés plutôt le long de la queue qu’en travers, avec un mouvement de piston lent et assez serré. On a vraiment l’impression de préparer la traite de la queue.

La cinquième position est un peu différente. Disons que c’est un interlude. La main gauche remonte sur la queue mais maintient la base de celle-ci, en la tenant bien décalottée. Elle enserre la tige. On positionne alors la main droite symétriquement à la main gauche, pouce contre pouce, comme quand on rompt une baguette de pain avec mes mains sans couteau. Il faut faire alors un mouvement circulaire avec la main droite, comme si on voulait dévisser la queue. Suivant la longueur de la queue ce mouvement se fait soit sur la hampe pour les longues queues, soit sur le gland pour les queues plus courtes. Il faut donc trouver la position qui donne le plus de plaisir.

Disons que dans une session de branle habituelle je vais alterner les positions de la façon suivante : 1 – 2 – 1 – 3 – 1 – 4 – 1 – 5 – 1 – 3 – 4 – 1 – 2 – 1 – 3 – 4 – 1 – 2 – 1. C’est une description moyenne, et évidemment ça ne sera jamais la même chose.

Donc si je reviens à une session de branle, on était dans le « plat principal », et en naviguant dans cet océan de plaisir variés, on atteint à un moment donné (assez rapidement si on en a l’habitude) la sensation d’un plaisir différent, à la fois plus profond et plus fort, qui n’est vraiment pas le même que celui qu’on découvre au début d’une branle. Ce plaisir là, disons que c’est le cœur de la branle, celui qu’on ne peut absolument pas obtenir si on se branle trop vite et si on veut éjaculer trop vite. Il faut donc de la pratique, et surtout il faut savoir écouter ses sensations pour garder le pilotage de tout ça, pour faire durer le plaisir le plus longtemps possible.
Je n’ai pas encore parlé d’orgasme. C’est bizarre, mais ça devient presque annexe. Il m’est même arrivé, certains après-midis ou certaines soirées de très longues branles, de penser que jouir ne serait pas indispensable, même si le pic de plaisir qu’on ressent à ce moment là est irremplaçable, parce que la plénitude de plaisir qu’on éprouve pendant une longue branle bien faite est absolument inégalable. En fait, à un moment donné, soit parce qu’on sent qu’on peut arrêter, qu’on en a assez eu, il faut décider d’aller jouir. Ce qui est bizarre c’est que les mouvements vont à peine changer, mais que la décision prise fait qu’on ne cherche plus à freiner l’ascenseur de plaisir, quelle que soit la position qu’on choisit. Quand l’orgasme vient, après une longue branle, il y aura forcément une bonne quantité de sperme.
Pour l’orgasme j’ai pris l’habitude de compter le nombre de contractions d’éjaculation, et de « noter » la qualité de la branle en fonction de ce nombre. Je suis souvent surpris de voir dans certains films pornos le caractère soudain et expédié de certains orgasmes : j’ai l’impression que le mec qui jouit évacue le sperme en 3 contractions et que, hop, il est rassasié. Quel gâchis ! Personnellement, j’ai toujours au moins 10 contractions, parfois 12 ou 13 quand c’est vraiment très fort, parfois 7 ou 8 quand c’est expédié. Si je prends le nombre moyen de 10, le sperme est expulsé en jets pour les premières contractions, mais le pic de plaisir arrive à la 5ème ou 6ème contraction, quand le plaisir va se nicher de façon plus profonde. En fait, je crois que c’est très personnel, et que la position et le mouvement de la main sur la queue pendant l’orgasme est très important : c’est pour ça qu’on ressent parfois une certaine frustration de plaisir quand on se fait branler par quelqu’un, qui va reproduire sa propre façon de se branler et non rechercher ce qui va donner le plus de plaisir à l’autre. Donc quand le fait seul, et qu’on se connaît bien, on peut vraiment atteindre le plus haut niveau de plaisir.
Voila. Il y aurait plein d’autres choses à écrire, mais il faut passer à autre chose. Je n’avais jamais autant « théorisé » sur la « branle au lube » et c’est assez intéressant à faire. En arrivant à en parler en français, en essayant de se faire comprendre par ceux qui lisent, on se rend compte que entre la branle « tchac – tchac » dévalorisée, décriée, parfois méprisée, et la pratique réellement possible, il y a un monde. En plus, en ajoutant ce gel lubrifiant, on entre dans un univers vraiment différent en matière de plaisir. C’est un peu comme si on mettait le turbo à un moment donné, bien que je sache que ce plaisir n’est pas partagé par tout le monde : il y a des mecs que ce surcroît d’effet sur la queue irrite soit parce que c’est trop fort soit parce que ça fait jouir trop vite). C’est même le début d’un Kama-sutra de la branle qu’il faut absolument partager.

Les techniques d'Edger t'intéressent ? Tu veux en savoir davantage sur ses méthodes de branle ? Tu souhaites dialoguer directement avec lui ? Pas de problème! Son but en le communiquant, c'est de partager, soit par mail, soit au tél, soit même en réel bien sûr. Alors n'hésite pas à lui écrire en cliquant ici.

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Par Pip Moustache - Publié dans : Gay Sex Cours - Masturb
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